Depuis ses débuts modestes en 2003, WordPress a su conquérir les cœurs et les écrans, propulsant des millions de sites web à travers le monde. En ce 27 mai 2023, le CMS fête ses 20 ans à travers le monde, IRL ou en ligne, notamment avec le hashtag #WP20. Bien plus que des lignes de code ou une interface de création digital, WordPress incarne une communauté passionnée, et innovante ! Oui, mine de rien, on a beau « gueulé », le classique WYSIWYG versus Gutenberg + FSE, et bientôt la plateforme collaborative, c’est disruptif autant pour les contributeurs, les webmasters, les développeurs, en agence ou en freelance !

Rétrospective : un premier contact hésitant
Pour ma petite histoire, je fais du web depuis 2001, et ai testé plein de trucs jusqu’en 2005 (Flash, Xoops, phpBB, vBulletin, DotClear, osCommerce, etc.) avant de coder mon CMS propriétaire que j’ai vendu quelques années ! ^^ J’ai dû bidouillé mon premier WP autour de 2010, juste pour tester. Pas convaincu, j’ai bourlingué entre Joomla, SPIP et Drupal pendant 2 ans. En 2012, je retente WordPress, notamment pour créer le blog d’une agence de voyage. Cette dernière commande dans la foulée plusieurs sites vitrines, puis e-commerce. L’occasion de me former sur WordPress + WooCommerce, d’autant qu’on me tannait depuis quelques mois pour que j’y jette un oeil. Bref… Dès lors, je ne fais quasi que du WP, soit plus d’une décennie, le temps passe vite ! ^^
Aujourd’hui : du clic-clic à la ligne de commande
Évidemment, quand je repense à mes premiers projets, et mon workflow actuel, c’est comme comparer la NASA (à mon niveau) au bricoleur du dimanche ! Depuis 2018, je bosse tous mes WP via Bedrock. En ce moment, je suis en train de retravailler mes différents scripts et mu-plugins liés à mes personnalisations / simplifications d’interface et d’utilisation, mais aussi touchant à la sécurité et la web performance. Je passe surtout pas mal de temps sur mon boilerplate sous Tailwind CSS qui me permet de me (re)former sur Gutenberg, Site Editor (FSE), l’écoconception et l’accessibilité.
Entre Composer, WP CLI, NPM / Yarn pour build (initier), watch (compiler à chaque modification lors du développement), update (mettre à jour), lint / sniffer (contrôler et corriger) et mes scripts maison Make / Bash pour déployer sur différents environnements, on est loin du clic-clic de mes débuts, et l’implémentation de code à l’arrache dans le core, les plugins, le functions.php, etc. ! ?
#GivingBack : Contribuer et redonner à la communauté
Depuis 1 an, j’ai enfin l’occasion de rendre à la communauté, avec mes premières contributions core, et traductions. Prochain objectif : aider les équipes Documentation et Training (Learn) pour une meilleure pédagogie du CMS.
J’ai toujours dans un coin de ma tête de publier mon premier plugin… mais j’ai le temps pour ça ! ^^

J’entends déjà les détracteurs et trolls habituels : “WP, c’est du ?, et blablabla !”… Oui, il y a évidemment des points critiquables, notamment lié au code du coeur, mais il ne faut pas oublier l’avantage mais aussi la grande contrainte que représente rétro-compatibilité. Les professionnels WP les plus sérieux ont conscience de ses défauts, et c’est pourquoi nous savons surtout utiliser ses forces. Le CMS ne représente pas plus de 40% du web pour rien, part de marché croissante année après année depuis 2003, et même chez les grands comptes ! Quant au contre-kems “la popularité n’est pas gage de qualité, René la Taupe a fait un carton, et ce n’est pas de la musique, et blablabla…” , on dérive mais on peut parfaitement débattre en commentaire si vous le voulez bien ! Peace ! ✌️
En tout cas, quelque soit notre stack, on a tous le même objectif “Make Web Great Again!” ?

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